Les Chroniques de l'Ombre
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 Petit tour aux urgences // PV Lauren //

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Petit tour aux urgences // PV Lauren // Vide
MessageSujet: Petit tour aux urgences // PV Lauren //   Petit tour aux urgences // PV Lauren // EmptyLun 29 Mar - 20:34

Petit tour aux urgences // PV Lauren // Zooeyd012Petit tour aux urgences // PV Lauren // Scarlett_johansson01


    Certaines personnes s'attirent toujours des ennuis, c'est plus fort qu'elles, c'est comme si elles n'étaient pas heureuses si elles allaient bien. Et bien moi, Lily Cristal, je fais partie de ces personnes, quoi que je fasse où que je sois, il m'arrive toujours une galère. Je multipliais les voyages aux urgences, limite tous les médecins me connaissaient. Enfin, bon, ce soir là tout ne s'était pas passé comme prévu, j'avais rendez-vous avec un homme qui voulait que je ramène à la vie son fils, une histoire de testament à ce que je compris, mais je ne cherchais vraiment pas à connaitre les motivations de mes clients. Tout s'annonçait plutôt bien, il n'était pas mort depuis très longtemps, donc un simple sacrifice animal suffisait, devoir tuer un humain me dérangeait un peu je dois l'admettre, même si je ne les porte pas trop dans mon cœur. Une fois le sacrifice exécuté le mort s'était relevé, mais ce que j'ignorais c'était que cet homme avait été un vrai psychopathe de son vivant. Il est rare que les zombies veulent tuer quelqu'un à moins qu'on ne leur avait ordonné. Mais ce mort là était différent.

    Alors qu'il s'était relevé et que je l'avais laissé seul en compagnie de son père afin qu'ils parlent en toute tranquillité, je faisais un petit tour dans le cimetière, super endroit pour passer son samedi soir, vous ne trouvez pas ? Alors que je marchais entre les tombes j'entendis un cri, je me précipita vers la tombe du mort que je venais de relever. Il s'était jeté sur son père et s'apprêter à le mettre en morceau. Je porte toujours une arme sur moi, mon métier me pousse à être parano, et heureusement que je le suis car sinon je ne serais surement plus de ce monde. Je tirais sur le zombie pour qu'il lâche sa proie, il ne faut pas croire, ces saloperies ont une sacrée force ! Bref, il s'était ensuite dirigé vers moi et s'en suivit alors un long combat, une arme à feu ne peut pas tuer un zombie, si on veut en venir à bout il faut le brûler. Cette ordure m'avait mordue avec force à l'épaule, je ne risquais pas de me transformer en zombie mais je risquais de choper une grave infection. Bon,après une longue bataille je réussis enfin à en venir à bout, il ne restait plus qu'un tas de cendres. Des fois je me dis que je ne suis pas assez payée pour ce que je fais.

    J'étais en sale état, mes muscles me faisaient souffrir et la plais sur mon épaule me brûlait, je n'aurais pas le choix, j'étais obligée d'aller à l'hôpital. Je monta dans ma voiture et pris la direction de l'hôpital de Newton. J'arrivais enfin aux urgences, les gens me regardaient d'un air surpris, avais-je une aussi sale tête que ça ? J'attendais patiemment qu'un médecin vienne s'occuper de moi, car bien qu'on appelle ça les urgences, il ne faut pas être trop pressé.

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Petit tour aux urgences // PV Lauren // Vide
MessageSujet: Re: Petit tour aux urgences // PV Lauren //   Petit tour aux urgences // PV Lauren // EmptyMar 30 Mar - 23:57

Encore une journée à ne pas mettre un chat dehors. La grisaille perpétuelle me rendait plutôt joyeuse, et j’avais hâte de commencer la journée. J’avais d’abord un temps de délectation chez moi, ou je reçu une nouvelle fois la visite de mon amant, puis je me décidais enfin à sortir pour me rendre à l’hôpital, comme tous les jours de semaine. Heureusement que je possédai une voiture. Je m’imaginai mal voyager dans les transports en communs au milieu de cadres qui sentaient l’after-shave au tout début de matinée. Je restais prudente sur la route car la chaussée restait glissante, et j’arrivais sur mon lieu de travail une demi heure en avance. Ma chef ne devait pas être encore arrivée, si fait que je me retrouvais seule plantée au milieu du hall, qui résonnait déjà des cris des infirmiers, certains poussant à bout de bras des civières à toute vitesse. Comme d’habitude, je dus me rendre au vestiaire et enfilai ma blouse avant de retrouver mes collègues en attendant l’arrivée de la neurologue en chef. Mais un cardiologue se présenta à moi dans les quelques minutes qui suivirent et je me rendis en salle d’opération. En général, celle-ci était la plus éprouvante et elle me fatiguait pour tout le reste de la journée. Je me retrouvais ainsi accompagnée de plusieurs docteurs autour d’un corps. Je n’avais pas encore besoin de faire mes preuves sur un blessé aussi grave que celui là. Je dus alors observer les faits et gestes de mes confrères, tout en le notant sur une feuille blanche qui servirait de compte-rendu. J’étais habituée à la vue du sang depuis très longtemps. J’avais toujours aimé soigner les gens, et j’étais complètement absorbée par le travail réalisé. Plus d’une heure plus tard, l’opération était terminée et je fus entraînée par ma patronne jusqu'à l’autre bout de l’hôpital dans le servie de neurologie pour prendre un petit cours théorique en compagnie d’une demoiselle qui suivait la même formation que moi. Ce moment là de la journée étais très long, mais aussi très intéressant, mais je préférais tout de même la pratique, ce que nous allions faire comme tous les après midi, après le déjeuner. En attendant, il nous fallait suivre avec attention les explications de Mme Eastwood. Plus l’heure tournait, plus je ne tenais pas en place, et au final, c’est avec soulagement que la pause déjeuner s’annonça.

J’allais retrouver mes amis et les autres internes à la cafétéria comme tous les midis. J’aimais beaucoup cette partie de la journée car je décompressais totalement, et je ne pensais plus à grand-chose. Surtout à ce qui m’attendrait le soir même, après des heures de travail exténuantes. Ainsi, je m’amusais bien, mais nous dûmes reprendre nos activités au sein de l’hôpital. Tandis que des condisciples rejoignaient d’autres salles où ils allaient pouvoir s’occuper, ma camarade et moi nous rendîmes dans le bureau de notre chef, afin de recevoir les informations du jour, et le programme de la soirée. J’abandonnais ainsi ma coéquipière qui partit avec elle afin de d’observer ce qu’elle faisait. Je fus ainsi accompagnée par un petit groupe d’infirmières qui arrivèrent en catastrophe dans la salle où je me trouvais. Après avoir pris une grande inspiration et tout le matériel nécessaire au bon déroulement de l’opération, j’entrais dans la salle. Deux docteurs se trouvaient déjà là pour me conseiller dans ma tâche difficile. Je contemplais le corps, à la recherche de quelque indice pouvant m’informer sur son état. Je ne tardais pas à apercevoir les deux marques caractéristiques sur le haut du corps de la victime, et je compris tout de suite à quoi j’avais affaire. Des cas comme celui là, j’en voyais tous les jours, je savais donc déjà ce que j’avais à faire. Ce patient là n’était pas mort, mais il avait été placé en anesthésie générale, ce qui faisait que le battement de son cœur était très faible. Il me fallait agir vite mais point dans la précipitation pour que l’opération soit pleinement réussie, et je m’attelais alors à la tache. Ce cas d’attaque de vampire était presque devenu banal à la longue, cela m’ennuyait fortement, moi qui étais en contact direct avec une de ces créatures. J’avais beau en discuter avec Tristan, mais la cause devait être perdue. Alors, en attendant, je faisais mon possible pour que les victimes ne meurent pas après avoir été vidées de leur sang. La demoiselle couchée sur le lit des urgences était une personne très belle. Ses longs cheveux blonds étaient posés sur l’oreiller, ses yeux fermés, l’ourlet de sa bouche gâché par la vue du masque qui lui prenait la moitié du visage. Je ne pouvais m’empêcher de penser que j’aurais pu être à la place de cette fille. La vie m’apprenait à être contente de mon sort, afin de ne pas déprimer tous les jours, à la vue de ces dames qui passaient tour à tour par la case opération. Je ne me déconcentrais pas de mon travail pour autant, et après des minutes de dur labeur, je pus enfin respirer. Mme Eastwood, qui en avait fini avec ma compatriote était arrivée en cours de mon intervention, et je lui avais passé le relais. L’état de la patiente était assez stationnaire, et il nous fallait avoir confiance à ceux qui allaient la prendre en charge dans les jours à venir. La plupart des cas de ce genre se remettaient avec difficulté au bout d’une semaine de souffrance, mais plusieurs mourraient dans les salles de repos, si ce n’était au milieu de l’intervention.

Sitôt sortie de la salle, je partis me prendre un café afin de reprendre mes esprits, avant d’enchaîner avec une deuxième opération. Après, j’aurais enfin fini, mais il me faudrait passer une dernière fois au bureau de ma chef, pour recevoir le bilan du jour, peut-être un petit travail à faire, mais aussi pour entendre ses critiques qui s’avéraient parfois dures à entendre. Mais enfin, il devait être trois heures de l’après midi quand je fus appelée par un autre spécialiste. La journée se termina sur une petite note positive, et je fus enfin prête à entendre les remarques de la neurologue. Tout ce passa plutôt bien, mais au moment de sortir, un intervenant arriva dans la salle, se présenta à elle, et l’avertit d’un autre cas qui venait d’arriver. Ce n’était pas urgent, mais il était bien embêté, car il ne connaissait pas les symptômes de la patiente. Il lui demanda si elle pouvait s’en occuper.

D - Mm… Je ne vais pas avoir le temps là… C’est bien embêtant. Mais bon… Norman, tu t’en charges.

Outrée, je sortis du bureau accompagné de l’homme en râlant intérieurement. Enfin quoi, c’était la fin de la journée, et j’allais devoir m’occuper de quelque patient insouciant qui jouait un peu trop tard le soir. Nous suivîmes un dédale de couloirs avant d’arriver à l’endroit voulu. Au milieu d’une salle d’attente vide, une belle jeune femme blonde se trouvait assise sur une chaise, se tenant le coude. Dès que j’entrais, je vis qu’elle était bien amochée, et ma colère retomba d’un coup. L’homme avec moi se retira, prétextant un autre travail à faire, et je me retrouvais seule avec la demoiselle qui me regardait avec un pâle sourire. Au vu de ses contusions, je réalisais que ce n’était pas trop grave, et je la priais de me suivre jusqu'à une petite salle blanche fortement éclairée. Je la fis allonger sur une table de médecine, lui demandant d’enlever son pull, et j’observais alors ses bras et sa figure pleine de bleus et d’entailles. C’était un cas très basique, et j’avais appris les bons remèdes après deux petites années à l’hôpital. Il était vrai cependant que quelques blessures m’intriguaient.

L - Alors Mlle, dans quoi vous êtes vous fourrée au juste ?

Je l’appelais Mlle alors qu’elle devait avoir à peu près le même âge que moi. Je sortis une fiche d’un tiroir, commença à écrire mon nom, puis la baissait afin de contempler ma patiente. Elle me regardait de ses yeux verts, et je me sentis mal à l’aise devant elle. Mais c’était moi le médecin, et je devais respecter conformément mon devoir. Je posais la feuille un instant pour pêcher quelques substances dans une armoire à pharmacie, puis me retournait vers elle. Tant que je ne connaissais rien de sa personne, je ne pouvais faire grand-chose. Je pris alors un crayon, ma fiche, et attendit.

L - Prénom, Nom, Age, Adresse etc.… S’il vous plait.
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Petit tour aux urgences // PV Lauren // Vide
MessageSujet: Re: Petit tour aux urgences // PV Lauren //   Petit tour aux urgences // PV Lauren // EmptyJeu 1 Avr - 11:07

    Je n'avais pas eu besoin d'attendre très longtemps, que déjà les cris de patients - pourquoi dit-on patients alors que la plupart ne peuvent même pas attendre un quart d'heure ? - commençaient déjà à se plaindre de leur attente. Moi je restais assise sans rien dire, bien sur, je suis une femme très impatiente, mais je savais bien que les médecins n'étaient pas de l'autre côté à se la couler douce. Mon boulot à moi, était de réanimer les morts, alors que leur boulot était de garder les gens en vie, après tout nos boulots se ressemblaient un peu. Quelque minutes plus tard, une jeune femme arriva vers moi, elle était plutôt jolie, ce qui attira mon attention c'était ses grands yeux bleu, ils étaient vraiment magnifiques. Elle semblait un peu énervée, mais quand elle me vit, sa colère se dissipa, avais-je une aussi sale tronche que ça ?

    Elle m'invita à la suivre et c'est ce que je fis, je tentais d'esquisser un léger sourire, ce qui me faisait souffrir, je savais bien que mes blessures n'étaient pas graves, et puis pour tout dire, j'avais déjà été dans un pire état que celui-là. Arrivée dans une salle toute blanche, je m'allongea sur une table sous la demande du médecin. Je trouvais qu'elle paressait jeune pour être docteur, mais peut être ne l'était elle pas encore. Elle s'assied sur une chaise en face de moi et sortit de quoi écrire.

    - Alors Mlle, dans quoi vous êtes vous fourrée au juste ?

    Sa question me fit sourire, j'avais l'habitude que les médecins me posent cette question, mais à force de me voir toutes les deux semaines environ, ils connaissaient les raisons de ma venue. Mais je n'avais jamais vu cette jeune médecin, alors je ne pouvais pas lui en vouloir de me poser cette question.

    " Et bien comme à mon habitude, je travaillais, et comme toujours cela ne s'est pas très bien passé. "

    Bon, ok, on ne pouvait pas appeler ça une réponse, beaucoup de gens ignoraient que les nécromanciens utilisaient leurs pouvoirs pour gagner leur vie, mais après tout, comme on dit il n'y a pas de sous métier. Elle me demanda de retirer mon pull, ce que je fis, elle regardait les ecchymoses sur mon visage, je ne devais pas être belle à voir. Mais mon buste était dans un pire état, à la fin, on aurait cru que ma couleur de peau était bleue.

    - Prénom, Nom, Age, Adresse etc.… S’il vous plait.

    " Lily Cristal, 24 ans, 23 Rodeo Drive, appartement 35.

    Je réfléchie un instant et ne trouvait rien d'autre à ajouter. Je soupirais et regardais la pièce plus en détail, on ne pouvait pas dire que ce genre de pièce était chaleureux mais après tout ce n'était pas le but d'un hôpital, on vous soignait et puis voilà. Personnellement cela ne me change pas beaucoup de mon appartement, car tous les murs sont peints en blanc, c'est vrai quand j'y repense, il n'est pas très accueillant, mais pour le peu de monde qui vient chez moi.

    " Vous sembliez un peu énervée tout à l'heure, j'espère que mon cas ne vous a pas empêchée de rentrer chez vous ou de rater une opération plus importante. "

    Je tentais de lancer la conversation, c'est vrai que je ne suis pas très douée pour ça, je fréquente très peu d'humains, c'est débile, mais je leur en voulais un peu à tous à cause de ce qui était arrivé à ma grand mère, bien sur, eux n'y étaient pour rien, les coupables devaient pourrir sous terre à l'heure qu'il était, et je ne comptais pas les relever, ça non !


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MessageSujet: Re: Petit tour aux urgences // PV Lauren //   Petit tour aux urgences // PV Lauren // EmptyJeu 1 Avr - 22:46

Charmante demoiselle. Vraiment. Un beau visage, malgré tous les hématomes. Je restai perplexe quand même devant le carnage, même si tout n’était que blessure bénigne. C’était un cas très simple, et il me fallait d’abord penser toutes les plaies et appliquer une lotion sur les bleus. Au fond, cela pouvait se faire par n’importe qui, par le patient lui-même, mais ce qui m’inquiétais le plus, au point de faire le travail par moi-même était la marque qui ressemblait étrangement à une morsure sur son épaule droite. Ce n’était pas un vampire, ça non, j’aurais reconnu le mal tout de suite ! Sa réponse était demeurée très évasive, je me doutais qu’elle n’avait pas spécialement envie de raconter tout ce qu’elle avait trafiqué durant la soirée. Je n’étais pas en état de poser d’autres questions, ainsi j’écrivis tous les renseignements qu’elle me donna sur la fameuse fiche. Il me restait encore quelques petites choses à ajouter, mais je préférais d’abord m’occuper d’elle, afin de ne pas avoir d’ennuis. Je prenais ainsi mon mal en patience, et me dis qu’au moins, j’évitais ce soir une confrontation avec la créature la plus sympathique qui soit. Cette pensée me mis de plus bonne humeur, et je m’attelais à ma tache, écoutant avec attention les dernières paroles qu’elle me disait. Oui, en effet, cela m’avait un peu ennuyé de voir que ma collègue m’avait laissé faire le boulot à sa place, alors que j’aurais pu me blottir confortablement dans mon lit à l’heure prévue. Mais il était de mon devoir ne répondre à ses ordres et de soigner tout patient qui le demandait. Dès que j’étais entrée dans cette salle et que cette fille m’était apparue, en effet, ma colère était un peu retombée. Au premier abord, ses blessures n’étaient que superficielles, et je n’avais pas honte de m’avouer qu’en fait, je pensais que mon travail allait prendre moins de temps que prévu. Mais à la vue de cette morsure, je me disais que nous allions veiller tard. Avant de m’y attaquer, je décidais de soigner les autres blessures et m’emparai d’une pommade assez étrange mais efficace que je posais sur les plaies. Elle se laissait faire tranquillement, me rendant la tâche encore plus facile. Je m’armais aussi de bandages, et m’occupa de tout ce qui pouvait être soigné sans trop de danger.

Sitôt fait, Mlle Cristal ressemblait plus à une momie qu’a autre chose. Du moins, pour le haut du corps. Je l’avais questionné brièvement sur les douleurs qu’elle ressentait mais rien ne me faisait penser à ce qu’elle puisse souffrir au niveau des jambes. Je reposais alors mes bandages, mes pommades et mes lotions avant de regarder de plus près cette épaule. En même temps, je réfléchissais à ce que j’allais pouvoir lui dire sur mon comportement, qui ne lui était apparemment pas passé inaperçu. En tous les cas, je me questionnais également sur mon autre partie de boulot. Je me grattais un peu la tête, car avec tout de même sept ans d’expérience devant moi, je ne reconnaissais pas vraiment les symptômes. J’allais alors chercher des livres, dans la salle dans face qui servait momentanément de bibliothèque et revint plein de bouquins à la main. Je piochais un peu pendant quelques minutes, avant que ma malade ne s’impatiente trop, mais plus je cherchais, moins je trouvais. Poussant un soupir d’énervement, je me relevais, et m’approchais de la blonde. Il était clair qu’elle ne me disait pas tout, et sans une information particulière, il me manquait quelque chose pour comprendre cette marque. A l’instant, je pensais que cela ne pouvait être du à un humain. Or, si ce n’était pas un vampire, je ne savais rien de cette pseudo créature. Mais je n’allais sûrement pas tarder à en connaître le nom, et se serait repartit pour une tournée de peur et de tristesse à n’en plus finir. J’avais déjà bien du mal avec mon vampire, alors s’il s’agissait maintenant de quelque chose de plus dangereux, mais qu’est ce qui pouvait m’arriver ?

L - Ne vous inquiétez pas, Mlle, il est vrai que je devais normalement avoir fini avant vous, mais je dois tout de même remplir mon devoir de médecin, et ne pas laisser tomber les patients qu’on m’impose. D’autant plus que cette marque m’intrigue beaucoup…

J’avais d’abord commencé par sa question, afin de pouvoir présente celle qui me venait à l’esprit. Peut-être n’allait elle pas vouloir me répondre, refuser tout contact avec moi, mais dans ce cas, je n’aurais rien pu faire pour elle. J’espérais qu’elle comprenne quel était l’enjeu de ce type de blessure, et j’aurais voulu ne pas la blesser. Je cherchais alors une formulation de phrase très solennelle, afin de lui prouver que, de toute façon, je devais respecter le secret médical. Néanmoins, j’avais la nette impression que ce n’était pas la première fois qu’elle venait ici, je me posais des questions. Peut-être aurait il mieux fallu la présenter à un spécialiste, qui aurait vu tout de suite de quoi il s’agissait. Peut-être y avait il déjà des habitués à sa personne ?

L - Je suis désolée mademoiselle, mais cette blessure me perturbe. Si je ne connais pas plus d’informations sur celui qui vous à fait cela, peut-être ne serais je pas en mesure de vous aider. C’est la première fois que cela vous arrive ? Je ne parle pas de vos innombrables plaies et bleus, puisque vous m’avez dit que vous avez l’habitude.

Petit rire nerveux intérieur. Mortel, très grave, sans importance ? Je n’avais aucune idée. Ainsi j’attendais sa réponse. Je rangeais également tous mes produits, afin de posséder plus d’espace, puis je me rapprochais de la jeune demoiselle. Je remarquais qu’elle me fixait droit dans les yeux. Cela me gênait un peu, je n’étais pas habituée à ce qu’on me complimente sur les miens. Décidément, je trouvais cette fille magnifique avec son teint assez pâle surmonté de bleus, ses cheveux d’un blond éclatant, et ses yeux verts. Mais je devais me concentrer. Je me disais tout de même : « Prends ton temps, je ne suis pas pressée de retourner chez moi. ». J’attendis de voir comment la situation évoluait.
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